Indianos
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Du 06 au 08 mai en petit studio
Perdue comme un petit point dans la grande Histoire du Monde, je porte les mochetés du passé, pleure celles du présent et redoute les futures. L’esprit lavé de faits détestables que l’on apprend par cœur pour ne pas les répéter. Je veux être libre et sauvage, défendre la terre et les opprimé.e.s, manger les fleurs par la racine. Rassembler mon corps intime à ceux de hordes rougies et brûlantes de vie.
« Indianos », pour les pauvres, les massacrés, les rejetés. L’abolition des frontières, par le sang pour rendre la pareille. Gravé dans ma peau un visage lointain. Et puis quand même la douceur, indestructible malgré tout.
Je pars en voyage, inlassablement.