L’Aurore
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L’Aurore s’inscrit dans un imaginaire où se mêlent des références issues de l’art occidental et des arts dits «premiers». Ces deux horizons sont réunis par l’idée de Nature, présente dans de nombreuses oeuvres dites «romantiques», qu’elles se situent à l’époque romantique ou contemporaine, mais aussi dans les pratiques religieuses animistes.
La pièce est nourrie par trois oeuvres : le film L’aurore (Wilhelm Murnau), la pièce radophonique Au bois lacté (Dylan Thomas), et les pièces musicales The backyardet Automatic Writing (Robert Ashley).
L’Aurore veut frotter la danse au théâtre, la frotter aussi à la musique, et frotter très fort. Entre rituel païen, mélancolie romantique et pseudo-psychanalyse, c’est une pièce archaïque et flottante, qui revisite la notion de «danse-théâtre». En assumant la désuétude de cette formulation, et en y ajoutant une forte dimension musicale, la notion de « danse-théâtre musical» est ce qui correspond le mieux au projet, qui travaille les liens entre des formes encore souvent ignorantes l’une de l’autre.
Objectifs du temps de résidence : Poursuite des recherches menées lors des premiers temps de résidence et les workshops.
Alain Michard et l’équipe en résidence à Réservoir Danse vous invitent à leur ouverture publique le Vendredi 28 FÉVRIER à 17h00.
Avec Alice Gautier, Matthieu Blond, Jeanne Chopy, Emma Tricard, et Eliott Pradot.
Production LOUMA